Julien n’est pas ce qu’on pourrait appeler le bénéficiaire « type » chez Gammes, même si sa situation n’est pas isolée.
Agé de 36 ans, Julien est docteur en biologie et vit seul dans un appartement à Saint-Gilles. Il souffre d’un handicap qui s’est aggravé suite à un accident opératoire et à une chute et ne peut se déplacer qu’en fauteuil roulant. Bien qu’il ait conservé toutes ses capacités intellectuelles, son langage ne suit pas toujours ses pensées et il utilise beaucoup son ipad, toujours à portée de main, pour illustrer ses idées, envies, projets, ou encore parler à ses proches.
« Sans les Gardes à Domicile il y a trop de choses que je ne pourrais pas faire »
Son temps se partage entre son appartement et un centre de Jour, où il est suivi de près. Kinésithérapeutes, logopèdes, Aides familiales et Gardes à Domicile passent chez lui régulièrement. « Ça peut paraître beaucoup mais j’ai besoin de tous ces gens-là au quotidien ». Très actif, Julien peut aussi passer des heures plongé dans ses BD ou à s’occuper de ses plantes, il n’a simplement pas l’autonomie nécessaire pour tourner les pages ou arroser ses orchidées.
L’aide s’est organisée grâce à une implication importante de la famille et de l’ensemble des intervenants, qui travaillent de pair sur le terrain et communiquent au mieux pour faciliter le maintien de Julien à domicile et contribuer à son bien-être. Son grand frère s’est attaché à sensibiliser au mieux les Gardes à Domicile au handicap de Julien, à ses besoins et à créer pendant le temps de la prestation un cadre au sein duquel le bénéficiaire et l’intervenant puissent “tisser un lien relationnel solide”.
Ce travail de fond a permit aussi bien à Julien qu’aux intervenants de mettre en place une aide pertinente et adaptée. Souffrant d’aphasie, il partage son temps entre un Centre de Jour et son domicile, aménagé pour l’occasion et situé au cœur de Saint Gilles.
Avant l’arrivée des Gardes à Domicile chez Julien, c’était la famille qui prenait le relais. Les prestations de Gammes ont donc permit à la famille d’alléger son quotidien tout en permettant à Julien de rester à Domicile. Les visites de la familles n’ont pas, pour autant, disparu avec l’arrivée de Gammes, mais ces visites sont d’ordre plus affectives et permettent aux proches de Julien de passer du temps de qualité avec lui, un temps qui ne se cantonne pas qu’aux soins et au suivi de son traitement.
Là encore, Julien n’est pas le bénéficiaire type de Gammes. Non seulement par son âge, mais aussi par l’implication de toute sa famille, qui permet aux Chefs d’équipe, aux encadrants et aux Gardes à Domicile d’organiser une aide à domicile pertinente et efficace. En interne, la chef d’équipe du secteur 2 et son encadrante suivent de près les Gardes à Domicile qui interviennent chez ce bénéficiaire et sont régulièrement en contact avec la famille pour faire face aux petits changements de planning. Bien que le dispositif mis en place au domicile de Julien contente tout le monde, il est toujours possible d’engager une réflexion nouvelle sur la forme et la fréquence que prend l’intervention de Gammes au sein de ce bénéficiaire.